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Une Mouette

d'après "La Mouette" de A. Tchekhov

Elsa Granat, Comédie Française

2025

poste : scénographe

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Adaptation et mise en scène Elsa Granat

Avec Julie Sicard, Loïc Corbery, Bakary Sangaré, Nicolas Lormeau, Adeline d'Hermy, Julien Frison, Marina Hands, Birane Ba, Dominique Parent

et de l’académie de la Comédie-Française :

Édouard Blaimont et Blanche Sottou

et les enfants (en alternance):
Abel Bravard, Noam Butel, Sandro Butel,

Marcus Grau
Gabrielle Christophorov, Jeanne Mitre Robin, Suzanne Morgensztern, Olympe Renard 

Traduction André Markowicz et Françoise Morvan

Dramaturgie Laure Grisinger
Scénographie Suzanne Barbaud
Costumes Marion Moinet
Lumières Vera Martins
Son John M. Warts
Conseil à la dramaturgie Jean-Michel Potiron
Assistanat à la mise en scène Laurence Kélépikis

et de l’académie de la Comédie-Française :
Assistanat à la scénographie Anaïs Levieil
Assistanat aux costumes Aurélia Bonaque Ferrat

note scénographique

Le parti-pris de la mise en scène, par l'occasion présentée de proposer un spectacle dans la salle emblématique de Richelieu, est de faire la part belle au théâtre, dans ses formes anciennes et nouvelles, et par le biais du texte qui en parle le plus : La mouette d'Anton Tchekhov. Un texte du répertoire, pour un public actuel.

On part de la scène de théâtre vide, essence-même de la représentation théâtrale (comme le décrit Treplev un peu plus tard).

La campagne s'y installe avec l'action : on peut y voir diverses toiles, dont on assume l'aspect matériel, suspendues ou sur châssis, intégrées ou non dans des éléments de la narration.

Le décor poursuit ici un double chemin :

D'une part celui de se représenter lui-même, d'avouer son artifice constant, de montrer les coulisse tout en servant de support à la fiction, et pour accompagner le geste de la mise en scène.

D'autre part, le chemin de l'hommage, ici à diverses techniques de représentation du paysage, qui jalonnent l'histoire de l'art. Une immense toile colorée inspirée entre autres par le mouvement des Nabis, une eau-forte lumineuse et tourmentée, et une vue sur lac faisant penser à un paysage au fusain. Mais également des ciels peints : un ciel de midi nuageux et une toile de minuit évoquant la technique de l'aquarelle.

Le passage de l'extérieur à l'intérieur de la maison de campagne est mis en forme par une transition dans les teintes : on passe des couleurs vives de la nature environnante, au noir et blanc froid du salon.

De la soif d'amour et de liberté, à la douloureuse confrontation à la réalité.

photos : Christophe Raynaud De Lage

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