note scénographie

Un homme en crise maniaque débarque chez son ancienne compagne. 

Par le jeu, l'espace et les superpositions de plans, nous voilà dans ce salon, mais ressentant tout à travers les perceptions de l'homme en crise.

L'espace est circulaire et fermé, évoquant à la fois le huis-clos de la scène que l'enfermement mental désespéré du personnage, mais aussi, au dénouement, l'enveloppe bienveillante permettant une sortie de crise apaisée. Au creux de cette arène, un paysage mental, avec ses collines, ses falaises, ses dénivelés, mais dont le sol en parquet verni est curieusement celui d'un intérieur. L'architecture de ce paysage est également visible, dévoilant la fragilité de cet équilibre.

Trois musiciens viennent apporter leur soutien, prenant place dans divers creux du paysage, l'utilisant parfois comme instrument.